Lilja Gallagher
twenty-four • fleuriste & danseuse nue • étouffée • emblu

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Petite tête rousse provenant d’une famille aux souches irlandaise et américaine. Née dans la chaleur d’une ville aux allures de carte postale. Un retour dans le temps aux nuances technologiques. Un peu de noirceur cachée dans le fond des ruelles tardives. Tu es d’ici et tu n’as jamais désiré aller ailleurs. Tu es partie d’un coin de la ville pour te retrouver dans le second. Dans une nouvelle maison, une nouvelle famille. Parce que chez toi, ta peau se couvrait de mille et une constellation. Des couleurs semblables aux beautés des aurores du pôle nord, mais à l’amertume d’un amour dérèglé. Une innocence arrachée dans les pleurs et le sang. Puis, une chute forcée dans un escalier qui t’envoya dans un aller simple à l’hôpital. La prochaine chose que tu savais, tes parents n’avaient plus aucun droit sur toi. Renfermée dans les réseaux sociaux, dans une réalité créée, imaginée, mensongère. On parvient à t’extirper de cet univers qui t’étouffait plus qu’autre chose. La Bohème que tu te disais être, deviendra finalement. Où l’intérêt pour les choses vivantes viennent te prendre la main pour te guider vers une liberté douce et froide. Des jets de peintures, des fleurs agencées et vendus à un prix moindre, une délectation du corps humain sans précédent, sans attache et sans cadenas. Des amours légers sans jamais de je t’aime glisser dans l’air. Une main posée dans la main tendue, un sourire lancé à l’enfant du parc, un déhanchement suave pour le regard curieux d’un homme. Sans jamais te sentir totalement bien. Où derrière chaque sourire se cache l’effleurement d’une crise d’angoisse. Où derrière chaque caresse sensuelle se crie une étreinte à te briser les os. Où derrière chaque présence se creuse en toi une solitude amère. La vie n’est devenue pour toi qu’un jeu dans toute sa simplicité. Tu deviens le chat, puis la souris. La police, puis la criminelle. Sans orgueil et sans valeur, tu acceptes le moindre souffle qui te changera les idées d’une vie qui te croule sous la peau comme un mauvais venin.
en vrac: Depuis qu’elle a réappris à respirer, elle ne peut se passer de l’odeur des fleurs. Elle préfère s’installer avec un livre près des fenêtres de son salon que de passer sa soirée dans les bars. Elle accepte généralement le moindre défi, sauf si celui-ci met sa vie en danger. Elle a le cœur sur la main au dépend de sa propre richesse et ce qu’elle peut réellement offrir. Elle est toujours prête à voir son quotidien se briser avec un peu d’action. Elle a une attitude plus « fierce » qu’elle ne le laisse paraître. Elle préfère le sucré au salé. Elle n’aime pas spécialement les soirs d’orage. Elle n’aime pas les fonds marins. Elle rêve d’avoir un chien pour lui tenir compagnie. Elle n’a pas peur des insectes qu’elle laisse même généralement vivre dans sa petite maison sans les déranger. Elle attire le drame comme elle respire.

statut rp: ouvert 1/3