the light's path for christmas.
with @nell fawney

En fond sonore, l'espiègle tourment des chants de noel ambiance le salon. Comme un rappel de la course aux jouets à laquelle il faudra bientôt s'adonner. Crainte en moins à avoir lorsque l'on sait que le partage des tâches a été effectué il y a quelques semaines et qu'il ne reste que les derniers détails à régler : soit la décoration du logement pour donner davantage de corps et de réalité aux festivités de fin d'année. Une horreur – pour ne pas dire un casse-tête – pour certains ou encore une jovialité peu contrôlée – voir exagérée pour d'autres. Ainsi, tu sièges dans la neutralité, juste le bonheur de voir tes enfants heureux et des instants de partages en famille. Alors que tu descends les escaliers avec en main les deux derniers cartons, les deux jumeaux s'accordent sur le principe de moitié moitié soit la politique du chacun sait ce qu'il se doit de faire.  Nombreux sont les cartons ouverts, au même titre que les guirlandes colorées et les boules de noël éparpillés un peu partout sur le gigantesque tapis du salon. Cho se retrouve habillée d'une guirlande framboise aussi épaisse un sanglier autour d'elle, presque une jeune diva. Louis, quand à lui tente de classer par ordre de taille les boulles et gugusse de noël. Tu secoues la tête d'un air malicieux car cela te remémore bon nombre de noël en compagnie des tiens. Tes parents ayant l'art et la manière d'œuvrer lors du mois de décembre. Tu déposes les deux cartons sur la petite table tout en jetant un furtif coup d'oeil au sapin verdoyant trônant dans la pièce. Cosy et chaleureuse, elle se prêtait toujours à la tradition de cette fin d'année. Tu t'installes sur le rebord du canapé afin d'aider ta fille à se débarrasser de la guirlande qui faisait désormais plus figure d'entrave qu'autre chose. « Papa, je suis coincée maintenant ... ». Tu rigoles un peu plus tout en lui pinçant doucement le bout du nez. « Arrête de t'agiter comme ça, voilà. ». Au même moment,   la sonnerie d'entrée retentit. La bouille de Louis se fige dès lors sur le tien – quelque peu inquiet. Tu passes une main sur le sommet de ta tête pour le rassurer. « Cho, tu vas ouvrir je crois qu'il y a une surprise pour toi. ». Un clin d'oeil de ta part, un rire vif du coté de Cho et la fillette court en direction de la porte d'entrée pour aller ouvrir. Elle serait heureuse de découvrir le visage de sa tante car cela faisait bien un moment que Nell n'avait pas vu les gamins.