christmas chocolate
c'est près de la vitrine, le bouquin en main et chocolat chaud sur la table, qu'il trouve refuge. les dossiers s'empilent au bureau, alors que sa femme se pavane sans doute non loin dans le quartier. nouvelle robe ? nouvelles chaussures ? dieu seul sait. éros s'évade et se love dans une bulle presque enfantine, là est son miracle de noël. celui que l'on croit homme n'est qu'éternel enfant. alors sous les récits d'un grec ancien, il consomme sa boisson chaude, peu à peu. le calme est paisible. la foule s'active à l'extérieur et le vide n'est que présent dans le café. seulement quelques âmes perdues ici ou là. quelques tables, elles aussi accompagnées d'une âme en peine, ou en quête de paix. puis le bousculade. celle qui vient taper contre la chaise de cet homme avide de mythologie. il referme son bouquin alors que son chocolat coule sur son pull de laine. malheur... s'exclama t-il. sans broncher. calme au possible. il en vient même à sourire avant de lever les yeux vers l'être coupable de cet incident. je suppose que vous me devez un nouveau pull qu'il vient à dire. aimable au possible malgré les circonstances.

Christmas Chocolate

Yuros

La cohue des fêtes. Cette douce mélodie du monde qui s'agite. Tu es un enfant du bruit, un monstre qui se nourri de l'ambiance et du mouvement. Admiratif du chaos, tu te frayes un chemin en glissant entre les corps serrés et pressés. Des gens qui vivent dans l'urgence de l'instant, alors qu'ils ont toute la vie devant eux. Toi ça te fait rire. Tu viens ici juste pour passer le temps. En quête informel de trouver un cadeau à TJ et Wiwi. Peut-être que tes collègues aussi aurons le droit à une babiole si tu arrives à trouver un petit quelque chose qui puisse rentrer dans ton budget serré. Tu passes alors proches d'une vitrine qui semble attiré l'attention des badauds. En effet, un ours polaire automate d'une beauté sans pareil. Un décors féerique. Tes yeux brillent comme ceux d'un enfant. Tu met du temps, mais tu t'éloigne petit à petit sans vraiment faire attention a ce qui se passe autour de toi. Quelques pas et tu te retrouves non loin de la terrasse d'un café. Sans vraiment faire attention, une femme les bras chargés, l'air hautain, des sacs de marques de luxes et une odeur de femme qui se fait entretenir, te rentre dedans. Tu es déséquilibré, fait deux trois pas en arrière, culbute contre une chaise, un homme, entendant la complainte qui n'est pas un bon signe. Tu es pour le moment bien plus concentré par la chasse à la greluche « Dit pas pardon surtout la moche ! » Elle se retourne vers toi, avec un air de vouloir te tuer. Tu jettes alors un regard au mec en train de se débattre avec son chocolat qui a envahis son pull. « Putain, je suis désolé mec … C'est elle qui va te le rembourser le pull l'espace de ... » Tes yeux se retourne vers la donzelle qui finalement à pris ses jambes à son cou, se fondant dans la foule pour échapper à ton regard. « OH LA SALOPE! » Pendant quelques secondes, ton regard hésite, regardant le mec, puis vers la foule, le mec, la foule, le mec … Putain, t'es trop un gentil pour l'abandonner comme ça. Tu te retournes alors vers lui totalement. « Pardon … vraiment désolé … ça va tu t'es pas brûler ? »

christmas chocolate // @yuri dobiev
les joies d'un repas de noel en famille. de quoi dresser les poils d'éros, lui qui redoutait plus que le reste ces réunions nauséabondes. alors il avait fuit, il avait abandonné son épouse au beau milieu de l'une de ces innombrables boutiques bondées de foule. il avait fuit comme un véritable lâche, mais au fond, cela lui importait peu. la couleur des guirlandes ? il s'en fichait. le set de table ? aucune idée. l'envie ? inexistante. ainsi, il avait trouvé refuge au milieu de ce café, laissant la belle s'adonner à ses achats insignifiants. le gout du risque, il parait. car il savait que ce comportement le mènerait à une énième dispute lorsqu'ils rejoindront tous deux la maison. mais au diable les faux-semblants, aujourd'hui, il avait envie de rien. seulement ce besoin de baigner dans une solitude, face à un livre aux récits délicats. seulement l'envie de retrouver un semblant de paix et normalité. mais la paix s'envola bien assez tôt. le karma lui jouant à nouveau quelque tour. mais là encore, éros, il reste calme, souriant, courtois. parce qu'il est ainsi. trop lisse. trop bienveillant pour que sa voix ne monte dans les tours, surtout pour si peu. alors il sourit à son interlocuteur, lui qui semblait partiellement occupé à gueuler sur une pauvre donzelle un peu trop entretenue par son ou ses amants. puis éros, il hausse les épaules aux excuses du jeune. après tout, que faire d'autre ? ne t'en fais donc pas. qu'il dit alors qu'il tente d'éponger le liquide présent sur son pull, mais en vain. je n'en suis pas mort, donc je suppose que cela n'a rien de bien grave. à nouveau ce sourire qui se veut rassurant. plus de peur que de mal. c'est ma femme qui va être contente, elle le détestait tant... dit-il en pointant son pull du doigt. léger rire, mais bien court. il dépose son regard sur le jeune homme face à lui. il est dit que les femmes auront notre mort, un jour.

Christmas Chocolate

Yuros

Dans ta vie, il y a des choses immuables. Ta dépréciation permanente, ta joie face à la magie de Noël, mais aussi et surtout ton grosse tendance à avoir le sang chaud. Alors quand tu es percuté, tu ne réfléchis même pas. Tu te retournes et tu insultes. Peu importe qui c'est, il mérite bien un petit retour de bâton pour t’avoir fait rentrer dans un pauvre innocent. En plus de ça, c'est typiquement le gens que tu t'empresse de juger à la tête de l'emploi. Impossible pour toi de ne pas avoir du mépris pour ce genre de femmes. Sans connaître son histoire ou ses problèmes. Un défaut chez toi. Les apparences forgent ta première impression et tu peux avoir du mal à t'en défaire. La preuve ne est avec le pauvre gars. Il commence par juger de façon bien trop polie pour que ça ne te paraisse pas louche. Tu le détail des pieds à la tête. Ta première impression ? Il est bien trop propre sur lui. Bien trop calme pour ce genre de situation. Tu es plutôt perplexe. Quand il lâche son petit rire, tes narines s'écarte d'incompréhension. Tu regardes son pull te demandant si comme tu l'imagine il te coûterait facilement une semaine de bouffe pour le rembourser. « La bonne raison c'est qu'elle a raison ou que tu as bien plus de goût qu'elle? » Toi tu te trouves drole en tout cas. Mais disons que c'est pas le genre de réaction à laquelle il doit s'attendre. « Ç m'embete quand même … Je peux faire quoi pour me racheter ? Un autre chocolat peut-être? » Oui parce que dans le fond, ce qui te traumatise le plus c'est pas qu'il ai potentiellement perdu son pull, mais surtout qu'il a été privé de son chocolat . Pour toi, tout les vêtement du monde ne valent rien face à plaisir de déguster un petit chocolat chaud. Mais toi, t'es un estomac sur pattes, donc ça compte pas.  

christmas chocolate // @yuri dobiev
il est semblable à ceux que l'on semble faux et pourtant, il n'est que douceur. âme pure par excellence, qui contraste étrangement au reste de la famille archibald. trop épris par le pouvoir et sans scrupule. électron libre fait de légèreté et loin de cette bataille infernale qui lutte depuis des années autour de cet amats de force pétrolière qui envenime bien des relations entre lui et sa fratrie. presque décevant pour le père d'avoir un fils aussi doux et avenant, lui qui avait eu pour but d'élever des requins, il avait fini par se retrouver avec un pauvre dauphin. éros, différent. mais aimable à souhait. il n'a de cesse de sourire, car c'est bien la seule chose qu'il peut offrir sans qu'on ne vienne à le juger. ou presque. alors certes, il reste bien calme et positif malgré la situation, et se contente de lever les yeux en l'air car il sent les jugements de l'inconnu à son égard. trop habitué de ce genre de détail, mais il n'en veut à personne. va savoir... personnellement, je préfère laisser ça aux mythes et légendes de ce couple. et il en vient à avoir un rire moqueur, éros. moqueur envers lui. envers son couple qui n'a plus rien de merveilleux. va pour un chocolat chaud. cela sera amplement suffisant. le bonheur se trouve dans les choses les plus banales. nul besoin d'artifices à ses yeux. veux-tu te joindre à moi ? je suppose que cela te permettrai de calmer tes ardeurs. et à nouveau, le rire est moqueur. parce que malgré tout, la scène de l'inconnu en furie contre une donzelle bien pressée, ça l'avait amusé plus que le reste.

Christmas Chocolate

Yuros

Tu n'es pas le genre de mec qui fait vraiment gaffe à ses fringues. En dehors d'occasions particulières évidement, tu es plutôt du genre à attraper les premiers trucs qui passent sous tes mains après une bonne douche du matin. De toute façon, tu n'as que des fringues bon marché. Boutiques de prêt à porté, surtout à celle de ta maigre bourse. C'est pas comme si Sam te payait avec un lance-pierre. Bien au contraire tu n'as vraiment pas à te plaindre de ton salaire en vu du fait que tu as été engagé sur le seul fait de ta bonne volonté. Sans expérience réellement inconstructible dans ton CV. Qui d'ailleurs est tout aussi blanc que l'était à l'origine le pull du mec qui se présente devant toi. Il te décroche un sourire avec cette remarque sarcastique sur la légende de son couple. Le sous-texte est pourtant assez clair. C'est pas rose en ce moment avec sa donzelle. Autant dire que ça te faisait rire de voir quelqu'un le prendre aussi bien et en rire. Vous vous mettez d'accord sur le deal du chocolat. Tu affiches un sourire de circonstance. Ta première impression commence à finir de prendre forme et ça part peut-être mieux que prévu. Il te sort alors une petite pique qui te fait bien rire. « Heyyyyy ! C'est pas ma faute … Ahah, tu as raison, je vais poser mes fesses un peu ça m'évitera de retomber sur elle et d'avoir envie de maudire sa descendance sur les dix prochaines générations. » Tu esquisses un sourire moqueur et tend la main à ton interlocuteur. Ton léger accent russe laissant son emprunte sur ta façon de prononcer ton prénom. « Moi c'est Yuri ! » Une fois les présentation faites, tu t'excuses et va rapidement à l’intérieur du café. Après avoir passé la commande de deux grands chocolats chauds recette de Noël, tu retournes auprès de ton compagnon de quelques instants et t'installe à la table. « Alors ? Comment tu arrives à finir à boire seul un chocolat en terrasse avec ce monde ? »   

christmas chocolate // @yuri dobiev
relation bancales. et pour cause, monsieur était loin de n'avoir d'yeux que pour celle qui porte une alliance à des millions de dollars. aussi douce que puisse être celle qui aujourd'hui, porte le nom de la puissance archibald, elle est loin d'être au gout d'eros qui préfère offrir de son temps à la gente masculine dans le dos de sa belle. malgré l'affection qu'il peut lui porter, il est conscient que cela ne peut durer, et ainsi chaque soir, le foyer s'anime d'une multitude de cris qu'eros endure sans broncher, sans offrir une quelconque répartie car au fond, à quoi bon ? il se sait fautif, mais ne peut rien à dire. ainsi donc, il prenait la fuite, à l'image de cet instant. se retrouvant face à un invité de fortune, il reporte son attention sur ce dernier, offrant un nouveau sourire avant de suivre les propos de son semblable. elle t'a donc froissé à ce point là ? c'est remarquable. ça baigne dans un second degrés et ça en devient presque moqueur, parce qu'eros, il est du genre à rire des petits événements de ce genre. du genre à moquer les pauvres personnes, dans la limite du raisonnable, en tout bien tout honneur, parce qu'il n'en reste pas moins respectueux. Et bien enchanté mon cher Yuri. Eros, pour ma part. Je tâcherai de ne pas te froisser d'ici les minutes qui suivent. et à nouveau, ça pique. c'est gentillet, toujours dans une âme enfantine. et les chocolats chauds font leurs apparitions. le sourire d'eros n'en devient que plus divin, homme fait de gourmandise. je préfère me plonger dans ma bulle d'histoire plutôt que dans les boutiques à choisir la couleur des serviettes pour le repas de noel. les yeux roulent. l'agacement se fait sentir rien qu'à l'idée d'y repenser, puis les épaules se haussent, soulignant son élan de je-m'en-foutiste face à ce repas cité sans envie aucune. et toi alors ? pourquoi tant de colère sur cette pauvre femme ? mauvaise journée ? pas très en phase avec les fêtes ?