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 breathe me w/ robbie
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Joan Bates

Joan Bates

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() sujet: breathe me w/ robbie    Lun 10 Déc - 12:54


≈ ≈ ≈
{ Be my friend, hold me, wrap me up, unfold me
I am small, I'm need, warm me up, and breathe me. }
crédit/ tumblrsia.

La jeune femme ignorait comment elle s’était retrouvée dans cette situation. Elle s’était laissé entrainer dans un schéma qu’elle ne cautionnait pas vraiment. Mais comment est-on supposé dire non à son père ? Joan est la petite fille à son papa depuis qu’elle a poussé son premier crie. Alors elle ne pensait pas à mal en fermant les yeux aujourd’hui sur ses agissements. Aujourd’hui les fédéraux commençaient à poser des questions et Joan se sentait de plus en plus prise au piège. Joan devait leur parler d’ici quelques jours, c’est ce qu’elle avait reçu comme message sur sa boîte vocale, assez pour la faire paniquer. Pourtant, quiconque connaît Joan sait qu’elle possède un sang froid à toute épreuve. Elle savait que si son père tombait, elle tomberait avec lui. Elle ignorait comment régler la situation. La seule personne au courant de cette histoire et pouvait l’aider était Deran, c’est ainsi qu’elle décida d’aller exceptionnellement à la station le voir. La jeune femme évitait d’y aller lorsqu’elle savait que Robbie était de service, elle ne souhaitait pas le déranger sur son lieu de travail. Cette fois-ci elle n’avait pas le temps de se renseigner sur ses horaires, elle devait y aller. Joan demanda alors à son assistante d’annuler tous ses rendez-vous de la fin de journée pour aller voir son frère. Elle tenta de le joindre sur son portable, mais elle n’eut que sa boîte vocale. Elle se doutait bien qu’il ne regardait pas son portable au travail. Quelques minutes plus tard, elle arriva au commissariat et demanda à voir son frère Deran. Joan eut la désagréable surprise d’entendre qu’il était en réunion collective avec des supérieurs et qu’il n’était pas joignable pour le moment. La jeune femme agacée par la situation et stressée se montra assez sèche avec l’assistante. Elle n’avait rien fait, mais il fallait bien qu’elle laisse sortir sa frustration. Elle lui proposa alors de l’attendre dans son bureau, ce qu’elle accepta à contre coeur, elle n’avait pas que ça à faire. Elle alla donc en chemin du bureau quand soudain, le destin décida de lui mettre Robbie sous le nez. La jeune femme était surprise, elle le pensait sur le terrain comme toujours. Elle ne savait jamais vraiment comment réagir. Comment est-on censé agir avec son ex-mari ? Elle tenta alors un geste poli et un sourire de loin. Elle n’était pas en capacité d’affronter de la voir. Elle devait rester concentrée sur son affaire. Elle était pourtant, loin d’avoir l’air bien. Elle qui savait d’habitude qui bien cacher ses émotions commençait à voir craqueler sa carapace. Joan alla s’installer dans le bureau de son frère en pensant que Robbie continuerait son chemin comme si de rien était. Elle fut alors surprise de le voir frapper doucement à la porte. Il semblait à la fois gêné et décidé. « Robbie… Si tu cherches mon frère, il est en réunion. » Lui déclara la jeune femme. Elle n’imaginait pas qu’il prenne le risque de venir la voir, de lui parler, rien que pour être sûre que tout allait bien.



Dernière édition par Joan Bates le Mar 11 Déc - 13:33, édité 1 fois
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Robbie Howard

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() sujet: Re: breathe me w/ robbie    Lun 10 Déc - 15:28



- i'll be the one, if you want me to. anywhere, I would've followed you
Ses yeux bleus parcouraient les lignes du dossier alors que se sourcils froncés trahissait son degré de concentration. Un style légèrement mâchouillé coincé entre les dents, il tournait les pages lentement, en prenant soin de balayer chaque mot de chaque phrase. Un léger soupir traversait ses lèvres alors qu’il se laissait basculer en arrière dans le fond de son siège. Sa main lasse se perdait dans ses cheveux mal coiffés, la fatigue trahissant son visage quelque peu marqué. La pile de dossiers empilés lui arrachait un air de désespoir. Un coup d’œil à sa montre, une grimace. Puis son regard se posait sur le tableau, au milieu de la salle, visible de tous par intérêt. Une égalité parfaite entre lui et Deran. Le nombre d’arrestations réalisées depuis le début du mois. La compétition était devenue l’attraction principale du poste, tout le monde y allait de son avis allant même parfois jusqu’à parier un ou deux billets. Un sourire satisfait étirait légèrement ses lèvres avant qu’il ne se lève, quelques papiers à la main. D’un pas nonchalant, il se dirigeait vers le bureau de son supérieur avant qu’on ne lui coupe la route. Il fermait les yeux quelques secondes, agacé. Tout le monde se rentrait dedans ici, personne ne faisait attention à rien. Mais ce n’était pas ce flic incapable qui squattait le bureau à coté du sien, plus occupé à s’empiffrer qu’à faire son boulot qui venait de s’arrêter devant lui. C’était elle. Leurs regards se croisaient le temps d’une seconde, d’un signe de la main, puis elle tournait les talons vers le bureau de Deran. Le souffle coupé, il la regardait partir avec presque la sensation d’avoir vu un fantôme. Quand elle refermait la porte derrière elle, le poste redevenait bruyant et il reprenait ses esprits. Le temps d’un instant, il se demandait s’il ne l’avait pas rêvé, si son esprit ne s’amusait pas à lui jouer un tour des plus douloureux. « Bouge, Rob, tu gênes. » Son visage se refermait alors qu’un de ces abrutis de collègues le bousculait avant de courir vers la sortie. Il continuait alors son chemin vers le bureau de son supérieur sans lâcher la porte du bureau de Deran du regard. Cela faisait maintenant sept ans qu’il ne l’avait pas revue. D’un commun accord, ils avaient décidé qu’il était plus sage qu’ils ne fassent plus partie de la vie l’un de l’autre. Pas un appel, pas un regard, pas une excuse. Quand son esprit bouillonnait et se tordait pour savoir ce qu’elle faisait, il demandait à son frère, mais jamais à elle directement. C’était comme si elle faisait partie d’une autre vie, de celle qu’il aurait vraiment voulu continuer, mais qu’il n’a pas pu. Son poing se levait pour taper à la porte, mais ne touchait finalement pas le bois. L’air qui flottait sur le visage de la rouquine l’avait inquiété. Il l’avait rarement vu dans cet état et pour qu’elle vienne chercher son frère jusqu’au poste de police, elle devait avoir une sacrée bonne raison. Un juron s’échappait d’entre ses dents avant qu’il ne se dirige vers le bureau où elle venait de s’enfermer.

Il tapait lentement à la porte avant d’entrer dans la pièce. La bouche légèrement entrouverte, aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Il baissait les yeux sur ses chaussures lorsqu’elle lui annonçait que Deran était en réunion pour le moment. Là, tout de suite, il s’en fichait. « Hm. C’est toi que je viens voir. » lâchait-il, comme à bout de souffle. Son regard tombait sur les papiers qu’il avait dans la main et nerveusement, il les pliait, avant de les fourrer dans sa poche. Il se sentait aussi nerveux qu’à cette réunion des anciens élèves où il l’avait revue. Il avait envie de se baffer pour ça. Il toussotait, gêné, avant de croiser ses bras sur son torse. « Deran est occupé, mais je peux peut-être t’aider ? » C’était une étrange sensation que de la revoir. Perdu entre l’impression de la connaitre depuis toujours et celle de ne pas la reconnaitre. Perdu entre la douleur et le soulagement. Perdu entre ce qui était, ce qui aurait du être et ce qui est. « Ca va ? » La question était idiote et résonnait dans le vide du bureau. Il ne l’avait pas vu comme ça depuis le drame et cette simple vue lui tordait l’estomac. Encore une fois.
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() sujet: Re: breathe me w/ robbie    Mar 11 Déc - 13:32

Robbie la surpris par sa réponse. Il venait la voir elle. Elle se demandait si elle ne le gênait pas par sa présence. Puisqu’elle appréciait son espace, il devait apprécier le sien. Mais cela l’étonnait parce que cela ne ressemblait pas au Robbie qu’elle connaissait. Il n’aurait jamais fait la moindre réflexion, son intérêt était tout autre. Joan pouvait tromper son monde, elle pouvait aborder un masque de façade et cacher ses faiblesses devant beau-coup de monde, mais pas Robbie. Il savait que si elle était dans un tel état ce n’était pas un caprice de grande dame, il savait que quelque chose clochait. Elle était comme prise au piège, au bord d’un précipice, elle pouvait voir le vide arriver, le néant s’emparer d’elle, sans rien pouvoir faire. Elle était désespérée de trouver son frère. Elle avait besoin de lui parce qu’il était la seule personne au courant de toute cette histoire. On aurait pensé qu’elle en aurait touché un mot à son compagnon, mais ce n’était pas le cas. Elle n’était pas dans cette optique de partage. Elle ne se sentait pas suffisamment à l’aise pour en parler avec lui. « Moi ? » Lâcha la jeune femme un brin déconcerté par sa réponse. Elle pouvait voir dans le regard de Robbie qu’il s’inquiétait pour elle. Il ne lui aurait sans doute pas proposé son aide sinon. Non pas qu’il ne soit pas enclin à l’aider, mais parce qu’il respecte son espace. Il sait combien il est difficile pour elle de voir son visage. On aurait pu penser que le temps aurait apaisé les difficultés, mais ce n’est pas vraiment le cas. A chaque fois qu’elle voyait son visage, elle revoyait celui de Will. Il avait les mêmes yeux que son père, le même sourire. Elle savait que s’il était encore ici aujourd’hui il lui ressemblerait chaque jour un peu plus. C’est pour cela qu’elle s’éloigne si souvent de lui. Cette douleur est ravivée à son contact bien qu’elle ne le blâme aucunement. Elle demandait d’ailleurs par l’intermédiaire de son frère de ses nouvelles, voulant s’assurer qu’il aille bien. Il comptait encore énormément pour elle. Elle ne pourrait jamais totalement l’écarter de sa vie. « J’apprécie l’offre, mais je préfère attendre mon frère, affaire de famille tu peux comprendre. » Lui répondit poliment Joan. Quelqu’un d’autre aurait pris cela comme de la condescendance, mais pas Robbie. Il sait qu’elle ne lui ferait pas ça. Si elle ne voulait pas en parler, si elle esquivait le sujet c’est parce qu’elle avait une raison. Elle ne souhaitait pas le mêler à cette histoire, elle ne souhaitait pas l’inquiéter, mais par-dessus tout elle ne souhaitait pas le décevoir. Comment aurait-il pu comprendre qu’elle se soit mise dans une telle situation ? Sa dernière question sonnait comme une perche tendue. Il savait qu’elle n’était pas dans son assiette et il voulait lui montrer sa présence. Malheureusement elle n’était pas en position de l’accepter. « Oui, pourquoi cette question ? » Lui demanda la jeune femme tout en faisant mine de ne pas comprendre. Elle savait qu’il ne serait pas dupe, mais elle comptait sur sa gêne pour ne pas aller plus loin dans ses interrogations. Elle ne se doutait pas qu’il aurait toujours ce besoin viscéral de l’aider. Après tout elle n’était plus sa femme, elle n’était plus son amie, elle n’était plus la mère de son fils, elle n’était plus rien.
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() sujet: Re: breathe me w/ robbie    Mar 11 Déc - 14:43

Après Will, le couple avait traversé la tempête, et au final, ils s’étaient retrouvés perdus sur des chemins différents. Robbie avait eu des pensées qu’il n’avait jamais pensé avoir. Il n’y a pas de mot pour définir un père qui a perdu son enfant. Même si l’enfant n’est plu, le rôle reste, l’amour reste. Un père sans enfant. Tout était arrivé si vite. Il ne supportait plus de l’entendre pleurer toute la nuit enroulée dans leurs draps, son cœur se brisait un peu plus à chaque fois que son regard se perdait au loin, la tristesse voilant ses iris claires. Puis le chagrin avait rapidement été remplacé par les reproches, par la colère. On en veut à l’autre, au monde entier, alors que rien ne changera. Il était parti, rien ne le ramènerait. Mais cette rage avait rongé leur amour, les éloignant. Au bout de quelques semaines, Robbie faisait tout pour éviter de rentrer à la maison et dormait au poste, sur le canapé de la salle de pause. Il n’avait rien dit quand Joan lui avait annoncé qu’elle comptait aller chez sa sœur pour quelques temps, pour souffler, pour quitter cette maison pleine de souvenirs, pour ne plus passer devant la chambre de Will, encore et encore. Le divorce s’était glissé entre eux, comme la suite logique des évènements. C’était comme s’il n’y avait plus que ça entre, plus que ça qui les rattachés l’un à l’autre ; la mort de leur enfant. Ne plus se voir pour que la blessure guérisse enfin, pour que l’autre arrête de sans cesse rouvrir la plaie, même inconsciemment. Alors il avait hésité à la rejoindre dans le bureau, Robbie. Même sept ans après.

Un léger sourire étirait ses lèvres, le temps d’une seconde. Il hochait la tête doucement pour confirmer. Ses sourcils se fronçaient légèrement, sa tête se penchait sur le côté, étonné qu’elle pense qu’il ne puisse pas s’inquiéter pour elle. Elle restait son premier amour, la mère de son fils, malgré ce qu’il s’était passé. Tout semblait les séparer, les éloigner, mais ils étaient liés malgré eux. De nouveau, il hochait la tête. Il comprenait. Elle préférait attendre le retour de son frère. En effet, il savait de quoi elle voulait parler en disant qu’il s’agissait d’affaire de famille. « Il ne devrait pas tarder, de toute façon. Les réunions et lui, ça n’a jamais été ça. » Mais étrangement, il ne bougeait pas. Elle ne lui disait pas tout, il pouvait le sentir. Ce ne serait pas se vanter de dire qu’il était celui qui la connaissait le mieux, ce serait simplement la vérité. Alors il osait la question qui lui torturait l’esprit. Sa réponse ne l’étonnait pas en soi. Joan n’était pas le genre de femme à avouer ses faiblesses. «  A d’autres, Joan. » Il la regardait quelques secondes avant de reporter son regard sur le bureau de Deran. Il n’était pas dupe et elle ne savait toujours pas mentir correctement. Elle avait toujours ce tic qui la trahissait. Elle était toujours la femme qu’il avait timidement invitée à danser à la réunion des anciens élèves, toujours celle qui a porté son enfant, celle qui riait aux éclats devant ses maladresses, celle qui faisait taire ses doutes et calmer ses douleurs. Il espérait toujours être l’homme en qui elle avait placé sa confiance, il y a quelques années de ça. Il toussotait et s’empressait d’ajouter en se grattant nerveusement la nuque. « Je n’insiste pas, mais tu sais où me trouver si tu changes d’avis. » Il posait sa main sur la poignée de la porte en lui tournant le dos.
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() sujet: Re: breathe me w/ robbie    Mar 11 Déc - 16:11

Robbie tente de la rassurer en lui rappelant que son frère ne devrait pas tarder parce qu’il n’a jamais été un homme de réunion. Elle savait qu’il avait raison. Deran avait beau essayer de jouer dans la cours des grands il restait ce gamin qui avait dû mal à rester en place. Certains auraient pu voir cela comme une critique déguisée, mais pas Joan. Elle savait que malgré leurs différents, il ne souhaitait aucun mal à son frère. « Tu connais bien mon frère… » Lui répondit Joan tout en essayant de gagner du temps afin d’éviter soigneusement le regard de celui qu’elle avait tant aimé. Robbie n’était pas dupe et au lieu de tourner autour du pot il lui fit comprendre sa façon de penser. Il l’a connaissait tellement qu’elle ne pouvait pas lui mentir. Il lisait comme dans un livre ouvert en elle. Lorsque certaines personnes l’entendaient souffler, ils prenaient ça pour de l’énervement, Robbie savait que c’était une montée de stress. Lorsqu’elle se mettait à tapoter sur la table ce n’était pas pour montrer son impatience, mais pour se canaliser. Alors elle était bien naïve de penser pouvoir le tromper aujourd’hui. Certes, la femme qu’il avait épousé était morte le jour où elle a enterré son fils, mais elle n’en restait pas moins Joan. Certaines caractéristiques ne changeraient jamais. Robbie était la personne qui l’a connaissait le plus au monde. Robbie aurait pu tourner les talons, mais il préférait lui lancer une dernière fois la perche afin qu’elle se sente libre de la saisir. Alors qu’il lui tourna le dos pour poser sa main sur la poignée de porte et mettre un terme à cet échange, Joan se rendit compte qu’elle avait deux options. Elle pouvait le laisser partir et laisser son frère gérer la situation où elle pouvait demander de l’aide à Robbie. Elle n’avait jamais été doué pour demander de l’aide à qui que ce soit. Parfois elle se demande si ce n’est pas ce qui lui a coûté son mariage. Si elle avait su laisser entrer Robbie, lui demander de l’aide pour gérer sa peine peut-être qu’ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Rapidement, Joan sortit cette pensée de sa tête afin de se concentrer sur l’instant présent. « Attend… » Lâcha-t-elle en se demandant ce qui venait de lui prendre, c’était comme si quelqu’un avait pris pos-session de son corps, peut-être sa conscience lui hurlant qu’elle finirait derrière les barreaux avec son père si elle ne demandait pas de l’aide. « J’ai merdé Robbie, j’ai sacrément merdé. » Fini-t-elle par déclarer avant de baisser le regard. Elle n’en revenait pas d’avoir prononcé à haute voix ces mots. Elle n’osait pas le regarder parce qu’elle n’était pas fière d’elle, elle était comme une petite fille qui venait de faire une bêtise et qui avait besoin qu’on l’aide. Elle aurait dû se sentir soulagée, mais rien qu’à la pensée qu’il lui poserait d’autres questions elle était paniquée. Joan terriblement gênée parce que Robbie malgré l’affection qui lui porte est un policier droit, jamais il ne ferait un pas de travers, du moins c’est ce qu’elle pensait parce qu’elle ne connaissait rien à sa vie actuelle.
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() sujet: Re: breathe me w/ robbie    Ven 14 Déc - 14:04

En effet, il connaissait bien Deran. Il avait même cette légère impression d’avoir toujours bossé avec lui. Et puis, grâce à lui, il était devenu le canard boiteux du poste, il lui en devait une. Il n’aurait jamais atteint ce niveau de réputation sans lui. Un goût amer lui restait en bouche malgré le sarcasme prononcé de ses pensées. Et quand on épouse une femme, on ne peut échapper au frère qui rôde. Leurs relations ont toujours été cordiales, mais tout de même rythmées par la compétition qui peut régner entre eux. Ca animait le poste, ça motivait les troupes. Robbie se contentait de hocher la tête à cette remarque. Il ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’elle éviter soigneusement son regard. Elle ne l’avait plus jamais regardé comme avant depuis ce qui s’était passé, lui brisant le cœur, à chaque fois un peu plus. Cette distance qui s’était installée entre eux avait fini par étouffer leur couple. Après la mort de Will, elle était là, sans vraiment l’air. Ce regard qui l’avait réconforté maintes et maintes fois ne faisait que se perdre dans le vide, sans moyen de retrouver le chemin de ses yeux bleus à lui. Il avait fini par comprendre qu’il était celui qui lui causait du tort, que ses traits lui rappelaient ceux de leur défunt fils et que c’en était insupportable pour elle. Son regard se posait sur ses longs cheveux roux et son dos, comme pour les imprégner dans sa mémoire, de peur de ne jamais la revoir. L’impression de l’abandonner une deuxième fois, il insistait. Parfois –souvent-, il s’en voulait, Robbie. D’avoir accepté de signer les papiers du divorce, d’avoir choisi la facilité, de l’avoir laissée le repousser jusqu’au point de non retour. Un soupir s’échappait d’entre ses lippes. Il se tournait et posait sa main sur la poignée avant que la voix de la jeune femme ne l’arrête dans son élan. Ses sourcils se fronçaient sous le coup de l’étonnement, alors qu’il était suspendu à ses lèvres. Il restait là un instant à la regarder essayant de comprendre ce qu’il se passait. Son corps lui hurlait de la prendre dans ses bras, mais son esprit lui interdisait. Lentement, il venait s’accroupir en face d’elle. « Qu’est ce qu’il se passe, Joan ? » Il essayait de le cacher, mais il craignait le pire. Joan n’était pas le genre de femme à se laisser submerger par les évènements. Si elle était venue chercher son frère, au poste de police, le problème en question devait être important. Et surtout elle avait du déjà éliminer tous les scénarios dans lesquels elle se débrouille seule. La voir dans cet état lui rappelait de mauvais souvenirs, rien pour le rassurer. Il avait envie de lui dire que tout le monde merde tôt ou tard, les meilleurs comme les pires. Personne ne semble échapper à cette loi, ni lui, ni elle.
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() sujet: Re: breathe me w/ robbie    Sam 15 Déc - 7:42

La jeune femme était face à un douloureux dilemme. Si elle lui disait il sera directement impliqué, de ce fait elle risquerait de bousiller sa vie à nouveau. A nouveau parce qu’elle estimait qu’elle avait une grande part de responsabilité non seulement dans leur divorce, mais également dans la mort de leur fils. Il avait eu beau lui dire des centaines de fois que ce n’était pas de sa faute, qu’elle n’aurait rien pu faire de plus, elle se culpabilisait pour la mort de leur fils. Elle savait qu’à cause d’elle son monde s’était écroulé et au lieu d’arriver à se reconstruire, elle s’était murée dans le silence, elle l’avait en quelque sorte abandonné, elle avait abandonné leur histoire et leur mariage. Incapable de le regarder dans les yeux durant de nombreuses années elle lui avait sans doute fait plus de mal que quiconque. Aujourd’hui il semblait apaisé, serein et elle arrivait une fois de plus avec son drame. Elle n’avait aucune envie d’être responsable de son malheurs. Elle ne voulait pas l’embarquer avec elle dans tout ça. Alors que Joan comptait une fois de plus faire machine arrière, Robbie décida de s’accroupir en face d’elle et de lui demander plus d’informations. Il semblait terriblement sincère. C’était comme s’il avait besoin de connaître la raison de son mal-être, comme s’il avait ce besoin de s’occuper d’elle. Dans un sens cela lui réchauffait le coeur parce qu’il savait qu’il n’était pas poli, il pensait ce qu’il disait. Elle se rendait compte que malgré ses efforts, lorsque tout allait mal, elle avait encore besoin de lui. Besoin de son regard réconfortant, besoin de ses bras rassurants, mais elle n’aurait jamais osé faire le moindre pas vers lui. Joan savait qu’elle en avait perdu le droit il y a bien longtemps et qu’elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Elle aurait espéré que son frère les interrompe pour qu’elle puisse faire machine arrière, mais pas de Deran à l’horizon, il n’était jamais là au bon moment. Acculée, elle décida alors de passer à table en lui révélant : — J’ai plus ou moins couvert certaines activités de mon père et les fédéraux enquêtent sur lui. S’il remonte jusqu’à moi ce qui risque d’arriver tôt ou tard, je vais tomber avec lui … La jeune femme était terriblement gênée de lui avoir confié cela. Elle était honteuse de son comportement. Elle savait qu’il s’attendait à mieux de sa part. Elle s’était comme perdue en chemin. Son père était sa faiblesse et elle avait voulu le protéger d’une certaine façon. Son réflexe d’être la fille parfaite avait pris le pas sur le reste et aujourd’hui elle risquait de voir sa vie voler en éclat. Joan n’osait à nouveau plus croiser son regard de peur de voir de la déception. Elle pouvait encaisser beaucoup de choses venant de lui, mais pas de le décevoir. Son coeur se brisait à nouveau rien qu’à cette pensée.
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